Communauté de Communes des Coteaux de l'Albret

Superficie : 4994 ha

Population : 826 habitants

Habitants : Moncrabelaises et Moncrabelais

 

Moncrabeau vient du mot latin Mons Crapellus : le Mont des Chèvres. Le village date du XIIème siècle. Le village s'est constitué auprès du château et de l'église. Les fortifications, auxquelles s'appuient plusieurs maisons, semblent dater du XIVème siècle. Ephémère chef-lieu de canton de 1792 à 1807. Il a connu une activité importante dès l’époque gallo romaine comme en attestent les vestiges des « villas » découvertes au XIXème siècle (Bapteste et Marcadis). Mondialement connue pour être la capitale des menteurs et des Grimaces.

 

Artisans, Commerces et Entreprises

- Audiovisuel : Paso Production

- Brocante : Ballester Jean

- Charpentier : SARL Bouchard

- Coiffure, Esthéticienne : Lamarque Caroline

- Coopérative Fruitière : Transformation du Pruneau

- Ebénisterie Sols Parquets : Menso - Verzeni David

- Entretien Parcs & Jardins :

- Gérard Benquet

- Thierry Grabot

- Gascogne Propriété Services - Nicolas Choisnel

- Fromager : Mathieu Delannoy

- Fruits et Jus de Fruits : SARL Wenk

- Informatique : AID Informatique - Patrice Lussagnet

- Maçonnerie :

- J-Jacques Boison

- Vilas Frédéric

- Guedes Construction

- Mécanique Auto/Agricole : Piaï Raymond

- Menuiserie - Petits Travaux : Faget Patrick

- Plombiers, Chauffagistes :

- Drevet Benjamin

- Delfour Denis

- Produits Phyto. : Bourgela

- Rénovation Bâtiment : BATIM - Thymoty Badgett

- Travaux Agricoles :

- Roirand Frères

- Roirand Michel

- Launet Bernard

- Albat Jean-claude & Alain

- Travaux Publics : ETPB Burlin Pascal

 

Santé

- Médecin : Samacoïts Jean-Paul

- Infirmière : Callemart Sylvie

 

Loisirs

- Piscine Municipale

- Musée des Habits Anciens et des Grimaces

- Parcours d'orientation permanent

 

Hôtellerie

- Camping : Le Mouliat

- Gîtes

- Chambres d’Hôtes

 

Associations

- Académie des Menteurs

- Amicale des sapeurs pompiers

- APE

- Association cantine scolaire

- Basket Club Mézin Moncrabeau

- Club de Pétanque

- Club Mont Chevrel

- Club Photo

- Comité des fêtes

- Des moutons dans les arbres

- Douce Vialère

- Fédération locale des exploitants agricoles

- FNACA

- Hier, Aujourd’hui et demain

- HI-LOX

- Les Campagn’arts

- Les pieds dans l’eau à Moncrabeau

- Les saisons musicales

- Lîlâ

- Maison de pays

- Paroissiens d’Artigues

- Pinocchio

- Syndicat d’initiative

- SOHAM

- Société de chasse

 

Patrimoine

 

Le Château de Pomarède

Il a été construit aux XVIIème et XVIIIème siècles.

Vendu comme bien national en 1793, il fut racheté au milieu du XIXème siècle par P. Dupré de Pomarède. Il comprend une maison de maître et des bâtiments agricoles autour d'une cour carrée qui était, à l'origine, fermée par une grille en fer forgé placée entre deux pavillons d'entrée. Le logis principal est desservi par un escalier orné d'une rampe en fer forgé qui dessert les pièces du premier étage. Les bâtiments agricoles conservent la trace d'un grand chai, au nord de la cour, avec les restes du cuvier et l'emplacement des grandes cuves de fermentation. Une ancienne demeure se trouvait dans la partie sud du logis actuel, où le gros-œuvre en pierre de taille est ponctuellement visible et où menait directement le chemin d'accès au XVIIIème siècle. Il y a eu une reconstruction à la fin du XIXème siècle de la remise au sud du logis et du logement. Il est inscrit aux monuments historiques.

 

Le Château de Lahitte

Le château était autrefois appelé château de Commun. Au XVIIème et XVIIIème siècle, le domaine appartient à la famille de Laverny et Laverny d'Amblard. Le logis a été édifié dans la 2ème moitié du XVIIIème siècle. Au château ne se trouvent que le pigeonnier, ainsi que des remises et écuries construites entre 1808 et 1842. Dans la 1ère moitié du XIXème siècle, une grande partie du domaine était plantée en vignes, notamment les terres à l'ouest du château : un grand chai a été construit à la métairie de Grand Commun, à l'arrière du logement. Le corps de bâtiment au nord du château a été reconstruit au XXème siècle. Il est inscrit aux monuments historiques.

 

L’Eglise paroissiale Saint-Clair d’Artigues

Mentionnée au XIIIème siècle, reconstruite au début du XVIème siècle. Au XIIème siècle existait une paroisse Notre-Dame d'Artigues. Elle consiste en un vaisseau, auquel est adossé au nord le presbytère en pierre et pan de bois édifié au XVIème siècle et bordé au sud par trois chapelles latérales, on suppose que les chapelles ont été construites en 1541, comme l'indique la date gravée sur le portail sud. La galerie sud a été ajoutée dans la 1ère moitié du XIXème siècle. La voûte et la couverture, ainsi que la corniche extérieure, sont refaites en 1846. La partie haute du clocher et la flèche datent de 1901. Elle est inscrite aux Monuments Historiques.

 

L’Eglise paroissiale Saint-Cirice

L'église de Saint-Cirice est donnée à l'abbaye de Condom à la fin du Xème siècle ou au début du XIème siècle. L'édifice a sans doute été reconstruit à la fin du XVème ou au début du XVIème siècle : de cette époque datent les murs en pierre de taille de la nef et le mur occidental avec un portail en arc brisé, ainsi que la porte sud murée. Le clocher pignon a été refait en 1821, comme l'indique la date portée au-dessus des baies. En 1836, divers travaux sont exécutés : réfection de la charpente, génoise, aménagement du porche devant la façade ouest, ouverture d'une fenêtre au sud, pose d'un lambris de couvrement et du carrelage, construction de l'escalier d'accès au clocher. Le chœur est reconstruit en 1878 et couvert d'une voûte, d'après un plan de 1862. La chapelle sud et son décor peint datent du 4ème quart du XIXème siècle.

 

L’Eglise paroissiale Saint-Roch

Des sarcophages découverts en 1868 témoignent de l'existence d'un sanctuaire chrétien durant le haut Moyen Age. Les parties les plus anciennes de l'église peuvent dater du XIVème siècle.

Une reconstruction partielle a été réalisée, peut-être au XVIIème siècle. Le porche date de 1766. La sacristie a été construite en 1855. L'église a été restaurée dans les années 1970.

 

L’Eglise paroissiale Sainte-Marie-Madeleine

L'édifice date du XIIIème siècle. Le clocher et le portail ont été construits au XIVème siècle.

Les chapelles ont été édifiées au XVIème siècle. La chapelle des fonts baptismaux est construite en 1753. En 1823, l'église est rénovée. Les travaux exécutés concernent tout l'édifice, charpente et maçonnerie. Des réparations ont été réalisées en ciment en 1960, et les enduits intérieurs supprimés.

 

L’Eglise paroissiale Saint-Jean

Il n’en reste que des vestiges. L'abside à contreforts pourrait dater du XIème siècle. La nef est postérieure, ainsi que le clocher, qui a peut-être été remanié au XVIIème siècle.

 

L’Eglise paroissiale Sainte-Radegonde

L'église de Marcadis est située dans le cimetière actuel, en ruine au milieu du XIXème siècle. L'église est reconstruite en 1860. Des pierres de taille de l'ancienne église ont été remployées dans la construction de la nouvelle. Les mosaïques du IVème siècle ont été découvertes à cette occasion, et utilisées comme pavement du chœur.

 

Le Château de Lescout

L'ancien château de Lescout a été démoli en 1569. La reconstruction du château a été réalisée dans le dernier tiers du XVIème siècle. Les dépendances ont été remaniées et augmentées d'une grange dans la 1ère moitié du XIXème siècle. Les deux ailes en retour du logis figurant sur les plans cadastraux de 1808 et 1842 ont disparu. Le corps de logis sud a été en grande partie reconstruit au milieu du XXème siècle.

 

Vestige de la Villa romaine de Bapteste

La villa de Bapteste a été découverte en 1871 et dégagée par Anatole Faugère-Dubourg et Xavier Teulières en 1874. Le site fût ensuite laissé à l’abandon jusqu’en 1995 avec la reprise des fouilles et la conservation des mosaïques restantes. Elle avait une superficie d’un hectare et demi. Elle comprenait 22 salles. Il reste 50 planches de représentation de mosaïques.

Les éléments d'architecture et les mosaïques retrouvés et dessinés lors de la découverte datent du IVème siècle. Le site est inscrit aux Monuments Historiques - Site archéologique.

 

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918

Monument aux morts réalisé par Auguste Guénot, sculpteur toulousain installé dans la vallée de la Baïse. Il est en calcaire gris de Bruniquel (Tarn-et-Garonne). L'œuvre est livrée en 1921. Il est composé d’un buste de soldat, portant un casque et une couronne de laurier. Inscription : « Passants, ils furent 71 enfants de ce village qui moururent pour ta liberté, 1939-1944, 1914-1918 ».

 

Pont de la Baïse

Canal de dérivation de la Baïse

Le canal de dérivation de la Baïse à Lapierre est créé entre 1836 et 1842, époque des grands travaux d'aménagement pour la navigation sur la rivière. Le pont de Lapierre est exécuté aux frais du comte de Digeon, propriétaire du château de Lasserre. Une reconstruction du pont sur la Baïse a été effectuée au début du XVIIème siècle.

 

Le circuit des menteurs

Découvrez le Moncrabeau humoristique au hasard des ruelles, des places ou des jardins. Des sous-verres explicatifs vous feront découvrir l'origine ou l'histoire de la rue Cocu Saute, de la Place du Port, de la Menterie Royale, de la Pierre de Vérité... Après 40 minutes d'une agréable promenade, vous serez heureux et fiers d'avoir enfin découvert la vérité au pays des menteurs.

 

Source : Base Mérimée